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Gaz décarbonés et électrification des procédés : découvrez les enseignements clés de nos travaux

Le 06|07|2022 Publié le 06|07|2022
"Nous avons souhaité apporter notre soutien à ces deux synthèses publiques car il y a urgence à travailler sur ces sujets de recherche. La SNBC fixe des objectifs ambitieux pour le secteur industriel, et notre volonté est bien de faire émerger des solutions de rupture pour abaisser les émissions de gaz à effet de serre de l'industrie. Nous avons travaillé aux côtés de l'Alliance ALLICE sur ces thématiques, car cette structure est un relais efficace pour promouvoir l’innovation pour la décarbonation de l’industrie, notamment au travers des études qu'elle conduit. Ses adhérents, équipementiers, industriels et fournisseurs de solutions énergétiques sont la cible prioritaire de nos dispositifs de soutien." – Aude-Claire Houdon, Ingénieure, correspondante R&D et innovation au service Industrie de l’ADEME

"Le mix électrique français étant parmi les plus décarbonés d'Europe, l'électrification des procédés thermiques apparaît comme un levier majeur de décarbonation pour les acteurs industriels

Le mix électrique français étant parmi les plus décarbonés d’Europe, l’électrification des procédés thermiques apparaît comme un levier majeur de décarbonation pour les acteurs industriels, en particulier pour les usages thermiques à basse température ou pour certains procédés spécifiques pour lesquels des technologies à haute efficacité existent. Sur les 258 TWh de consommation liée aux procédés thermiques, 240 TWh ne sont actuellement pas électrifiés, alors 29% sont électrifiables à l'horizon 2035.
L'électrification permet de réduire les émissions directes de CO2 industrielles françaises à horizon 2035 (scénario médian) jusqu’à 21 % dans le potentiel maximal estimé (cas avec 29% d'électrification ci-dessus).
Néanmoins, l'électrification est une solution essentielle mais non suffisante pour atteindre les objectifs de décarbonation. D’autres solutions sont donc nécessaires à envisager, et l'intégration de gaz décarbonés apparait comme une solution stratégique et complémentaire pour ces procédés.

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" Le potentiel maximal théorique d’électrification s’élève à 29 % d’ici 2035 […] D’autres solutions de décarbonation sont donc nécessaires à envisager, et l'intégration de gaz décarbonés apparait comme une alternative stratégique et complémentaire quand l'électrification n'est pas pertinente"

Dans ce contexte, une forte augmentation des consommations de gaz décarbonés en industrie est prévue, en particulier pour certains procédés à très haute température, notamment sur les secteurs de la terre cuite et de la sidérurgie. Des retours d'expérience sur l'intégration de gaz décarbonés dans les procédés industriels sont déjà existants. À l'avenir, la place de chacun de ces gaz et leur niveau de pénétration dépendront de l’évolution des filières de production, du niveau de soutien de ces filières, ainsi que des choix technologiques faits sur chacun des autres usages énergétiques français. Par exemple, les chaudières pourront plus facilement accepter des gaz bruts comme le biogaz ou le syngaz. Au contraire, l’utilisation des gaz décarbonés dans les fours est plus complexe, mais l’intérêt pour un usage à la cuisson est quant à lui plus fort.

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La transition vers une industrie proche du zéro carbone nécessite en premier lieu des efforts d’efficacité énergétique et d’optimisations opérationnelles - récupération de chaleur fatale notamment - complétés par des changements de combustible et des procédés thermiques associés, et par le développement de technologies de captation de CO2. ALLICE publie chaque année 5 ou 6 études et 2 ou 3 états de l’art sur ces enjeux. Si vous souhaitez avoir accès aux résultats détaillés de tous nos travaux, n'hésitez pas à prendre contact avec nous pour nous rejoindre.
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