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Nos thématiques d'intervention

Efficacité énergétique

L'efficacité énergétique a pour finalité de réduire les consommations en énergie primaire des sites industriels et, de manière induite, leurs émissions de gaz à effet de serre. Ce levier de décarbonation est au cœur de l’activité d’ALLICE.
La conception des systèmes de production influence fortement les performances énergiques à différentes échelles : la technologie en elle-même, le système de l’usine et le site industriel au sein de son territoire.


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  • L’échelle des technologies et des procédés
Améliorer l’efficacité énergétique consiste à améliorer les composants constitutifs d’un procédé industriel ou d'une utilité, par exemple un échangeur de chaleur, une chaudière, un four, un compresseur, une pompe, un moteur thermique... L’optimisation des performances des briques technologiques à forte consommation énergétique est un premier levier pour accélérer la transition énergétique. Améliorer l'efficacité énergétique passe aussi par un travail sur l'opération unitaire même, en proposant de nouveaux concepts ou en améliorant le coeur du procédé.

Sur cette échelle, fine et très efficiente, ALLICE a réalisé diverses actions.

Plusieurs études ou états de l’art sur des sujets comme :

  • L’échelle de l'usine et des procédés : l'approche systémique
Pour réduire la consommation énergétique et décarboner le fonctionnement d'un site de façon globale, il est aussi possible d'agir au niveau du procédé ou de la structure de l'atelier. Cette approche, qualifiée d'analyse systémique, couvre les méthodologies graphiques ou mathématiques permettant d'optimiser la conception ou la structure d'un procédé existant. Elle concerne par exemple :

  • L’intégration optimale d’opérations unitaires telles que le séchage
  • La mise en œuvre de solutions de récupération d’énergie et de chaleur
  • Le développement de réseaux locaux de stockage et distribution (utilisation de vecteurs tels que l’hydrogène)
  • L’optimisation des réseaux énergétiques
  • La flexibilité pour que l’usine réponde aux fluctuations de la demande et adapte sa consommation énergétique à la disponibilité des réseaux de distribution. À l’extrême, cette flexibilité peut conduire à un effacement potentiellement compensable par des moyens d’autoproduction.
ALLICE compte plusieurs travaux à cette échelle, notamment  :

En 2024, les travaux se poursuivent avec :

-Une étude sur le traitement des fumées comme vecteur de récupération de chaleur industrielle
-Un état de l'art sur les méthodologies d'analyse systémique pour l'amélioration de l'efficacité énergétique
-Une étude sur l'écoconception des procédés industriels

  • L’échelle de l'écoparc industriel : le site industriel dans son territoire 
Le dernier niveau de réflexion pour améliorer l’efficacité énergétique d’une usine consiste à analyser les synergies possibles avec son territoire. Cette approche déjà présente dans certaines zones géographiques telles que l’Europe du Nord, la Corée ou la Chine, se développe aujourd’hui en France : l’écologie industrielle et territoriale est l’un des 7 piliers de l’économie circulaire.

La complexité engendrée par la présence de plusieurs acteurs rend nécessaire le développement de méthodologies spécifiques. Entre autres, des critères forts tels que la flexibilité ou la résilience en cas de défaillance d’un des acteurs deviennent fondamentaux.

Lors de ses Clubs Prime, ALLICE fait bénéficier à ses adhérents de partages d’expérience, par exemple la prise en compte par EDF de l'Écologie Industrielle et Territoriale dans son activité, le témoignage du GIE OSIRIS pour les synergies sur la plateforme du Roussillon, ou encore la présentation par Kalundborg Symbiosis du fonctionnement de l'écoparc de Kalundborg (Danemark).  

En 2021, ALLICE a réalisé un état de l’art sur les modèles pouvant favoriser l’émergence d’éco-parc industriels.

En 2022, nous avons aussi réalisé une étude sur le potentiel du captage et de la valorisation du CO2.